D’où nous viennent les traditionnels œufs de Pâques ?
Pâques se fête au printemps et l’œuf en est depuis des millénaires, le symbole du renouveau. Déjà en Égypte, en Perse puis dans toute l’Antiquité on retrouve la tradition des œufs qui étaient alors peints, majoritairement en rouge ( symbole solaire ). Dans la religion chrétienne l’œuf symbolise également le renouveau et la résurrection du christ. De façon plus « terre à terre », les œufs étaient interdits à la consommation durant le carême à partir du moyen-âge; or les poules ne s’arrêtant pas de pondre il fallait bien trouver une façon de les écouler. La découverte du cacao et son arrivée en Europe lance la mode de remplir les œufs avec du chocolat. Les moules apparaîtront eux au XIXe siècle, et les œufs seront alors complétement en chocolat. C’est là que les pâtissiers & chocolatiers rivaliseront d’ingéniosité pour notre plus grand plaisir. Et le lapin de Pâque me direz-vous ? Il en est de même que pour l’œuf, puisque qu’il s’agit là d’un symbole germanique de fertilité et de renouveau. Quant aux traditionnelles fritures ( ces petits poissons et crustacés en sachet ), ils font références à l’épisode de la pêche miraculeuse qui suivit la résurrection du Christ fêtée à Pâques.
Quelques traditions d’ici & d’ailleurs
En Alsace & aux États-Unis c’est un lièvre qui cache les œufs. Les petits allemands eux attendent un lapin blanc ( dans certaines région une cigogne ), la Suisse un coucou… Et chez nous ? En Ariège, la tradition veut que l’on fasse l’omelette de Pâques. Cette tradition remonterait au moyen-âge lorsque Guillaume d’Aquitaine faisait servir à ses vassaux de larges omelettes. Longtemps la tradition a été de faire le tour des fermes et de récolter ainsi des œufs qui ensuite transformés en omelette seraient donnés aux plus démunis. Plus généralement cela marque la fin du carême et des privations, un moment de partage autour d’un bon repas et de jeux, et le tout, en plein air !
« L’astuche » du Chef : la cuisson de l’agneau pascal
Pour terminer sur une note ( encore plus ) gourmande, l’astuce du chef pour une jolie cuisson de notre agneau.
Etape n°1: Préparation du Gigot
Préparez une feuille d’aluminium assez grande pour envelopper entièrement votre gigot. Placez-le au centre de cette feuille et planter vos gousses d’ail dans la chair. Posez sur le gigot votre thym & votre Romarin.
Étape 2: Ça va laquer !
Dans un saladier mélangez à l’aide d’une fourchette, l’huile d’olive, le vin blanc, la moutarde, sel & poivre. Avec ce laquage instantané, badigeonnez votre gigot. Enveloppez le tout avec votre feuille d’aluminium.
Étape 3: Petite cuisson
Faites chauffer votre poêle à feu fort pendant 5 mn, puis y placer votre gigot en papillote et faites cuire 10mn sur toutes les faces.
Étape 4: Passage au four
Placez le gigot au four ( préchauffé ) à 150° durant 30mn. A la sortie du four attendez encore 30 minutes avant de le « dépapilloter ». Tranchez et versez le jus de cuisson dessus.
Dernière étape, dégustez et profitez malgré tout de ces moments gourmands dont nous avons bien besoin en ces temps incertains.
Joyeuses Pâques et surtout prenez soin de vous & des vôtres !
Ingrédients :
Pour 6 pers.
- 1kg 5 de gigot d’agneau désossé
- 2 Branches de Thym & 2 Branches de romarin
- 3 Gousses d’ail
- 10 cl d’huile d’olive
- 10 cl de vin blanc
- 4 Cuillères à soupe de moutarde à l’ancienne
- 1 Grande feuille de papier d’aluminium
